J'avais oublié à quel point la neige est belle, quand elle recouvre tout d'une couche épaisse, effaçant les volumes sur les routes mais soulignant la courbe des branches nues et mille autres petits détails que l'on avait oublié, mais qui éclatent soudain contre le blanc frais... Le bonheur de voir des flocons parsemer mes cheveux, comme une parure discrète et éphémère que je peux regarder fondre lentement et se transformer en gouttes d'eau perlée. Le ciel tout blanc comme un édredon en plume. La malice enfantine à peine contenue quand on dévie volontairement du chemin tracé par les passants précédents, pour au contraire marcher seule dans la neige vierge, tellement fraîche qu'elle crisse sous les pas, et puis se retourner et voir ses empreintes solitaires qui se ont imprimées dans l'étendue uniforme. Vite, en attrapper une poignée et la déguster en cachette !
Ce samedi matin, je me suis levée tôt pour une petite virée touristique (destination surprise qui vous sera révélée dans un prochain post), et à part les agents de maintenance de Boston University, déjà activement occupés à pelleter la neige et à parsemer le trottoir de gros sel, j'ai eu la neige pour moi toute seule.
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| 9am, on a beautifully snowy Saturday morning. On my way to my exploration of the day, I just savoured the snow which had finally arrived. |
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| I had shamefully forgotten the beauty of trees whose bare branches are gracefully covered of white powder. |
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