dimanche 31 août 2014

An A-Mae-zing day!

On rattrape le temps perdu...

Ma marraine Mae est venue me chercher à Logan Airport, et a organisé une première soirée formidable pour moi. Entre jolies maisons, cintres et verni à ongle et hamburgers, elle a même pris le temps de m'expliquer des rudiments sur l'art du pourboire américain, le baseball, ou encore comment naviguer le T, c'est à dire le réseau de bus et métro bostonien, qui est le plus ancien des Etats-Unis.

So this is my friend Mae, who picked me up at the airport and then welcomed me into her home  before giving me tips and tricks about living in Boston.

And then I started taking picture of every random thing that looked "American" to my eyes, like this giant, ice-distributing fridge. I had never seen one before (yhey exist in France, but they are not the norm).

I find houses in the Somerville neighbourhood so pretty! I took a picture of this one because it was the first I saw with an American flag. It also has wooden pannels, a veranda and an hexagonal window, which are features I find really lovely.

Mae took me to the Rock Bottom, a really cool restaurant where we spent a lot of time chatting, and watching baseball (or trying to, as we didn't really know the rules).

We ordered two different burgers, one with guacamole and one with bacon, and cut them to try both: it was truly delicious, if a bit stereotypical for a first meal in the US. It truly has nothing to do with fast-food burgers. I also tried onion rings, which I hadn't eaten since my stay in the UK in 2007. Also very yummy!

We walked in front of the Grand Lodge of Massachusetts and I had to take a picture of the beavers on their emblem because it's the mascot of my home university. The security guards laughed at my enthusiasm.

The next day, we had breakfast at a wanna be French bakery that is still very American in my eyes, Au Bon Pain.

I ate a really nice cranberry muffin, as I didn't see the point of having a classic French croissant.

Even tiny birds here are fluffier than French "moineaux"; this one was very much after muffin crumbs.

Mae in front of her home, 7 Jay Street in Somerville.

All my stuff was outside as we waited for the taxi to arrive.

Another pretty house in Somerville. Apparently, a lot of houses here actually house appartments. It can be seen very clearly here, with the three identical balconies.

To make things clearer, some of them even have two doors, which I find very funny!

samedi 30 août 2014

Too much stuff

Tout va trop vite et il y a plein de choses à faire, mais pour l'instant, tout se passe merveilleusement bien (j'ai encore totalement mes yeux de touriste). Il n'y a pas une minute perdre, mais c'est peut-être tant mieux, parce que je suis en train de cocher les items sur ma to-do list à la vitesse de l'éclair. Démosntration :



620. Manger un plateau repas dans un avion [26 août 2014]
612. Manger un vrai bon hamburger américain n'ayant rien à voir avec McDo [26 août 2014, avec Mae au Rock Bottom, miam!]
111. Aller à la plage, pour pouvoir dire que je me suis baignée des deux côtés de l'Atlantique, et mettre mes orteils dans le sable froid [en vérité, il était fin, blanc et chaud, 29 août 2014]
609. Goûter des smores et un Twinkie "deep-fried" (et beaucoup nager dans la piscine du campus pour brûler les calories) [Oreo deep-fried, 29 aout 2014]
Saying goodbye was hard, but once I was in the plane, it was the beginning of an exciting adventure.

Quinoa/cucumber salad, mushroom raviolis, cheese, bread, sliced apple and caramel lava cake, as well as my last glass of legal alcoholic beverage (white wine): this was my first long flight and airplane meal!
 
It was also my first time flying above the ocean. I just loved watching at all the clouds. We were flying with the sun, so my sun-full day lasted about 20 hours.
 C'est court, et j'ai des dizaines d'autres photos à partager, mais le wifi de l'hotel est lent et je dois courir à ma première house party, so see you soon!


lundi 25 août 2014

J-1: Muddy days

Il fait moche dans les Ardennes, tant et si bien qu'on a rallumé le chauffage et concocté pour mon dernier sacro-saint repas dominical... de la tartiflette. Et oui, nous sommes bien en Août.

Ce qui est assez moche aussi, ce sont les derniers jours avant le départ. Tout le monde est un peu triste, pour faire écho à la pluie dehors, parce qu'avant de passer à la belle et grande aventure, il va falloir se dire au revoir et laisser ceux que l'on aime derrière soit. Pas facile d'éviter les regards nostalgiques au moindre objet quotidien, et les "c'était la dernière fois que..." entre deux larmes refoulées. Quand les valises (22,5 kg chacune, du très grand art finalement réalisé avec plus de facilité que prévu - merci à Florence pour ses conseils sur le paquetage des sous-vêtements, et à Katherine pour m'avoir rappelé la bonne vieille technique consistant à s'asseoir sur sa valise) sont prêtes, que l'on a bien couru partout et que l'effervescence retombe, quelques constats s'imposent : on n'a plus de paires de chaussures d'été disponibles, ni de fond de teint d'ailleurs, parce que tout est empaqueté. L'enveloppe censée contenir seulement vos papiers d'avion et de visa importants est pleines d'adresse de secours, de plans de métros et de commandes de bouquins overpriced, et une vache n'y retrouverait pas son veau. Votre chambre réussie le miracle d'être à la fois vide ET pleine de son bordel habituel, ce qui fait que vous stressez à l'idée d'avoir perdu quelque chose toutes les trente secondes. Vous n'avez plus rien pour vous occuper jusqu'au départ à part répéter des adieux plus ou moins larmoyants avec divers membres de votre famille. reste donc à attendre, et c'est très désagréable.

Vous pouvez donc vous occuper à lire les scénarios catastrophes de personnes refoulées à l'aéroport sur Rue 89, défaire et refaire votre sac à dos, regarder sur M6 la nouvelle émission de coaching conjugal d'Adriana Karembeu,  relire vos livres de contes de petites filles, chatter beaucoup sur Facebook, et rafraîchir trente fois par heure cette page Internet qui vous annoncera où vous allez habiter dans deux jours, alias la grande loterie du on campus housing assignment, et vous savez qu'en tant qu'étudiant en échange, vous serez au bas de l'échelle alimentaire.

Litterally 24h before I left France, I still didn't know where I would live once in Boston, which guaranteed a maximum stress level. And then, I got assigned to... a hotel. Awkward. But we shall see how it goes once I'm there.
Après avoir passé une soirée délicieuse chez vos adorables voisins du dessus, qui puisque leur fille vient elle-même de revenir d'un semestre à l'étranger, maîtrisent désormais le côté pénible de l'attente et ont décidé avec tact de plutôt transformer votre dernier soir en apéro festif où vos parents retrouveront le sourire, j'ai donc appuyé sur F5 pour la dernière fois. J'avais blagué de nombreuses fois que cette assignment, vu son suspens insoutenable, tenait plus de la répartition potterienne. D'après Pottermore, je suis chez les gentils Poufsouffles, ce que me va très bien. Mais là, surprise... je vais loger à l'hôtel ! Bon, on ne va pas se mentir, voir les règles du jeu changer ainsi à la dernière minute, c'est hyper stressant.

The wait before leaving is the hardest thing and the atmosphere has been a little gloomy at home these last three days... but soon I will settle into a new routine, of which sun will be a part, and everyone will be better for it.
MAIS, pour quitter la France sur une note positive... demain, je retrouve ma délicieuse marraine Mae, qui il y a deux ans déjà, m'offrait mon premier repas rémois et va désormais me faire découvrir Boston. Chance, joie et gratitude pour ce lointain jour de cérémonie de parrainage en forme de brocante, je suis tombée sur une perle. ET moi au moins, en atterrissant j'aurais chaud (28°C, soit une vingtaine de plus qu'actuellement). Alors, rendez-vous de l'autre côté de l'Atlantique !

vendredi 22 août 2014

J-4: Citizens of the département

A radical change of scenery meant I needed a radical hair cut as well: -27 cm.
Dans tous les cas, ce ne seront pas mes cheveux qui prendront de la place dans ma valise. La grande activité du J-6 consista à en couper 27 cm (oui oui, j'ai mesuré).

I plan on decorating my dorm room with pics of friends and family members.











J-5 a servi à retrouver de nombreux amis grâce au festival du Cabaret Vert (accessoirement, j'ai aussi eu la chance de danser comme une folle devant Metronomy <3 et manger des crêpes au maroilles...). Une soirée festive aux allures de réunion de collège/lycée. Et à tout ceux qui m'auront demandé "tu me fais une place dans ta valise ?", qu'ils se rassurent, j'emporte bien leur version papier et compte bien repeindre les murs de ma chambre universitaire avec (si l'on finit bien par m'attribuer une chambre universitaire, car pour l'instant, j'ai plutôt l'impression de jouer à la roulette russe de ce côté).

Et pour finir, un message d'utilité publique en ce J-4: comme moi, si vous partez, munissez-vous de votre carte d'identité et de celle de votre mandataire, dirigez vous vers le commissariat le plus proche, et établissez une procuration électorale en vue des élections départementales 2015 ! Collèges, routes, action sociale du RSA à la protection de l'enfance... Ça n'est pas l'unité territoriale la plus glamour (Ardennes RPZ)  et pourtant, on oublie trop souvent son importance cruciale, alors pensez à prendre les devants (où à vous inscrire sur les listes électorales de votre nouvelle ville si vous déménagez pour la rentrée) !
"Le département avec vue sur l'avenir"... Every election has its own stakes, and every vote count, so I'm making sure I'll be able to cast mine in 2015. Are you?


mardi 19 août 2014

J-7 : Atelier décoration de valises

Permettez moi de vous présenter mes valises, les jumelles Elsa et Anna :

So apparently, I needed to personalize my suitcases to make sure they'd be easy to recognize at the airport.
And since there wasn't many types of stickers available, I chose a pack of Disney's Frozen ones.

 

Il parait qu'il est important de personnaliser ses valises et de les rendre reconnaissables pour ne pas les perdre dans un aéroport, et que des autocollants sont indispensables pour réussir l'opération, même sur mes adorables jumelles violettes. Ayant grandi auprès de Snoopy, la valise de ma mère, et de Titi Looney Tunes, appartenant à mon père, il était effectivement temps que je baptise mes propres bagages.

Thus let me introduce you to Anna...
J'ai un temps penser à recycler tous ces stickers que l'on distribue sur les campus de Sciences Po. J'ai accumulé une très belle collection au fil des diverses campagnes BDE et syndicales, et de minicrits mouvementés. Et puis je me suis dis que le marteau et la faucille des "ultra soviet mustard" dijonnais risquaient de faire un peu tâche à la douane américaine, ce qui laisseraient "UNEF", "VOTEZ VAN 7" et "Krollégiades" un peu seuls.

... and her sister Elsa, my "healthy dose of weird", very grown up suitcases.
J'ai donc échoué au rayons autocollants Panini, et entre joueurs de foot périmés, chevaux sur fond rose fluo et séries Disney Channel, j'ai vite fait mon choix: Frozen, toujours de Disney, mais également un joli souvenir de mon dernier concert avec la chorale a cappella R'n'Beavers sur le campus euro-américain de Reims. J'ai 19 ans et j'assume mon amour pour les Disney princesses.

 Mon ancienne valise, l'aînée, s'est retrouvée affublée de têtes pailletées d'Elsa (et d'un émouvant portrait d'Olaf le  bonhomme de neige), la toute neuve s'est réincarnée en rouquine Anna.  Maintenant que je suis sûre de ne plus les perdre, reste à jouer au Tétris pour les remplir de 23 kilos chacune.

En attendant, j'en profite pour partager la version très personnelle de "Let it Go" alliée à mon chouchou Vivaldi des Piano Guys :