Coming full (Cleveland) Circle

Boston, très vite, très fort, m'a semblé être "chez moi", comme si la ville et moi-même nous appartenions mutuellement à un degré que je n'ai jamais retrouvé dans mes autres villes d'étude (Paris et Reims), même  si j'y suis resté plus longtemps.  J'ai retrouvé cette sensation dès la première vue sur le fleuve Charles depuis mon wagon de métro, depuis mon premier achta de "Charlie ticket" pour prendr ele métro, en fait. Alors évidemment, la première chose à faire était de revenir sur le campus de Boston University, reprendre mes arrêts de  métro habituels, revoir ma maison, l'hôtel où j'ai vécu deux mois, les bâtiments où j'ai étudié, et retrouvé toutes mes petites habitudes.

Alewife Brook Greenway

Derrière chez Katie, avec qui j'ai échangé mon appartement, il y a un splendide parc marécageux. On peut le traverser par un petit chemin aménagé pour rejoindre Davis Square, et croiser toutes sortes d'animaux : écureuils, lapins cottontails, canards, tortues, oies, des centaines de sortes d'oiseaux et insectes... Juste merveilleux !

En attendant les feux d'artifices du siècle

Le 4 juillet au soir, jour de fête nationale américaine, Ariane et moi sommes aller admirer les feux d'artifices tirés sur l'East River. Le dispositif de sécurité était très impressionnant, tout le monde ayant, je pense, le 14 juillet dernier en mémoire. Les deux ou trois avenues parallèles directement au dessus de la jetée avaient été bloquées et des policiers répartissaient la foule derrière des barrières au fur et à mesure. Il y avait cinq barges sur le fleuve, chacune tirant un feu d'artifice grandiose. Pendant vingt-cinq minutes. C'était juste le feu d'artifice le plus incroyable de toute ma vie, et cela valait bien d'attendre debout pendant deux heures en compagnie de milliers d'autres personnes et de sauter le dîner. Juste magique. Merci Macy's !